dimanche 18 mai 2014

Tarbes. Nadau a embrasé l'Olympia

Samedi dernier, c'est devant un Olympia à guichets fermés, où se sont retrouvés plus de 2.800 fans, que le groupe Nadau aura fêté ses «40 ans en chansons».
«Je crois que des 4 Olympia, c'est le plus beau et le plus intense que l'on ait fait», expliquait Jan, du groupe Nadau, qui a fait «transhumer» jusqu'à l'Olympia plus de 2.800 personnes, le week-end dernier, histoire de fêter «en famille» ses 40 ans de chansons. Si beaucoup de Bigourdans s'étaient donné rendez-vous au Métro, chez Jean-Pierre Mourin, tout ce petit monde a rejoint vers 18 heures le boulevard des Capucines. Dès l'ouverture des portes de la salle mythique, Les Boléros burgais, en place dans le hall, donnaient le ton d'une soirée qui allait monter crescendo. Accompagnant la banda de Burg sur «Hégoak», le public qui avait maintenant pris place dans la fosseet sur les strapontins faisait grimper un peu plus encore l'ambiance sur le «Se canto». Le groupe Nadau était bien en scène, et dans la fosse, la jeune garde occitane donnait de la voix. «J'ai été surpris par la jeunesse. Après, je n'avais jamais entendu chanter comme ça, à tel point que les chants du public ont fait disjoncter le limiteur de son de l'Olympia», souriait Jan.

«Ils ont été magnifiques»

Des jeunes, mélangés aux plus anciens, toutes les générations étaient bien présentes pour vivre, pour fêter avec Nadau ses 40 ans de chansons. «Lo dia Maria», «Mon Dieu que j'en suis à mon aise» et quelques chansons plus tard, Les Boléros burgais revenaient sur scène pour accompagner Jan sur «L'Encantada». «Leur présence a été exemplaire, tant artistiquement que dans leur comportement. Ils ont été magnifiques, ils ont vraiment mis le feu à l'Olympia. Je crois qu'on est parti pour une grande collaboration», poursuivait Jan.
Le concert se poursuivait alors et la salle, archicomble, en demandait toujours plus. Pour exploser littéralement sur Ll'Immortela». «L'Olympia, c'est un chaudron, je n'ai jamais ressenti cela ailleurs, dans aucune autre salle. On a l'impression de toucher les gens», terminait Jan, laissant après plus de deux heures et demie de concert la salle à ses invités… Et si Les Boléros burgais assuraient l'intermède dans la fosse, entre chaque groupe, Eths Micalets et le Luchonnais Mathieu Barès auront eu eux aussi, comme la banda bigourdane, l'honneur et le privilège de monter sur la scène mythique pour partager avec le groupe occitan ses «40 ans de chansons» au cours de cette soirée tout «simplement magique» !

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