Albi (81) - Drame de l'école Edouard-Herriot

Benoît Hamon, ministre de l'éducation nationale l'a annoncé hier après-midi à l'Assemblée nationale, en réponse à une question du député Jacques Valax (PS) qui l'interpellait sur la position de l'État après le meurtre de Fabienne Terral-Calmès, vendredi dernier dans l'école Edouard-Herriot à Albi. : «Dans les heures qui viennent je vais demander la reconnaissance officielle des circonstances de la mort de Fabienne Terral-Calmès en tant que dépositaire de l'autorité. Sur son état civil sera portée la mention ‘'Morte au service de la nation'', afin que ses deux filles puissent accéder au statut de pupilles de la nation».
Un statut qui va entraîner un accompagnement éducatif et financier pour les deux enfants (9 mois et 6 ans), jusqu'à leur majorité, «c'est la reconnaissance de la lourde dette qu'a l'État vis-à-vis de la famille et des enfants de l'institutrice», précisera Benoît Hamon. L'annonce du ministre sera unanimement saluée par l'hémicycle, les députés toutes tendances confondues se levant pour applaudir.

Acte étranger

Dans sa réponse au député tarnais, lequel dans sa question exprimait aussi celui des enseignants, le ministre s'est dit «fier» de la communauté éducative qui entourait Fabienne Terral-Calmès : «Les enseignants et le personnel m'ont tous dit que cet acte abominable était étranger au climat qui règne à l'école Edouard-Herriot, où existent de bonnes relations parents enseignants».
Concernant le soutien aux personnels de l'école, Benoît Hamon a précisé que le soutien psychologique à l'endroit des enseignants et du personnel de l'école serait effectif jusqu'au 20 août «parce qu'il est important que la rentrée scolaire se déroule dans de bonnes conditions dans cette école».
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