C'est Alain Rémond qui
m'a mis la puce à l'oreille, dans un bouquin au titre significatif,
"Chaque jour est un adieu". Voilà ce qu'il écrit, au souvenir de son
enfance : "Un jour, on ne sait plus jouer. On oublie le secret. On ne
comprend plus ce que ça veut dire, en quoi ça consiste. S'inventer des
vies, y croire dur comme fer, un jour, c'est fini, ça s'arrête d'un seul
coup, comme ça, du jour au lendemain. La perte du jeu, l'oubli du jeu,
on y passe tous. Un jour, ce fut mon tour. Et quand on a passé la
barrière, franchi la frontière, c'est fini, on ne peut plus revenir en
arrière. Jamais."
Pourquoi, au fond, sommes-nous donc obligés de grandir ? On est si bien dans l'enfance !
Choisir une maison terminée rompt le rêve de l'enfant alors qu'un carton constitue un abri que l'enfant forgera lui-même à son idéal pour l'amener à devenir une vraie maison....
RépondreSupprimerQu'il est compliqué de laisser ses rêves d'enfant pour passer dans le monde d'adultes !!!!
Pourtant les rêves d'adultes existent mais pourquoi n'ont-ils pas la même raisonnante ????
L'adulte rêve de concrétisation alors que l'enfant n'aspire qu'à l'éphémère ....
Tonton