Un très long cortège s'est alors ébranlé.
Le public était bien là pour voir cette déferlante de cycles : au
théâtre des Lices, place Lapérouse, au marché couvert, place
Sainte-Cécile. L'occasion pour les participants de promouvoir leur
territoire en distribuant des tracts, pour le public de lancer de
chaleureuses félicitations. ça chantait aussi beaucoup dans le peloton :
Sé canto, la paimpolaise, la chanson des sardines, la belle Bretagne,
Ce n'est qu'un au revoir, etc. Mais comme ça bouchonnait pas mal les
conversations impromptues s'engageaient avant de repartir : «Vous venez
d'où ? - De Franche-Comté, le pays du bon fromage. - Nous, c'est entre
Caen et Rouen. Là c'est Cholet, tu as vu ils ont mis les mouchoirs».
Pendant plus d'une heure dans la bonne humeur et la décontraction, les
cyclos ont défilé dans les rues. Devant le théâtre des Cordeliers les
cyclos se sont retrouvés une dernière fois. C'était le temps des
embrassades. Sans nostalgie car dans un an à Dijon les mêmes vivront le
temps des retrouvailles.
Encore une fois il faut souligner la grande qualité des bénévoles qui n'ont attaqué le démontage qu'hier matin». Tout le matériel démonté, qui appartient à la fédération cyclotourisme et qui est loué chaque année à l'organisateur de la semaine, a été rangé sur des palettes, lesquelles sont stockées sous abri avant d'être expédiées à Dijon. Sept à huit gros camions seront nécessaires pour tout transporter. Une opération qui devrait normalement être réalisée en septembre, histoire de laisser un peu souffler les bénévoles. Ce sera alors l'heure de faire le bilan comptable de la semaine fédérale et voir si économiquement elle a tenu ses promesses.
RépondreSupprimerpierre