mardi 3 mars 2015

zadistes et agriculteurs de Sivens.

Tensions entre zadistes et agriculteurs à Sivens, où le conseiln général doit annoncer le projet de remplacement du barrage.Le projet au cœur de la contestation.

A quelques jours de la décision du conseil général du Tarn sur un projet de remplacement du barrage de Sivens, agriculteurs et zadistes se font face. La tension est vive.

Pour enrayer la tension entre zadistes et agriculteurs, les gendarmes bloquent depuis samedi les deux principaux accès au site contesté de retenue d'eau à Sivens. La tension est encore montée d'un cran depuis vendredi autour d'une barricade installée par les zadistes au carrefour de la D999, en pleine campagne. Elle a été détruite et reconstruite trois fois avant d'être détruite dimanche matin.
Samedi « un ou deux coups de poing ont été échangés », selon la gendarmerie, entre les deux camps. Mais les agriculteurs ont obtenu samedi « l'autorisation de redétruire la barricade », selon la gendarmerie
Les zadistes l'ont ensuite reconstruite dans la nuit mais dimanche matin elle a de nouveau été démantelée par les agriculteurs.

Des gendarmes en renfort

« Nous avons demandé aux gendarmes d'isoler l'accès (à la ZAD, N.D.L.R.) dans les deux sens, pour éviter des échauffourées entre les deux camps », a déclaré un membre de la préfecture du Tarn.
Un escadron de 80 gendarmes mobiles est venu prêter main forte au groupement de gendarmerie du Tarn, à la veille d'une semaine sous haute tension à Sivens, a-t-on appris auprès de la préfecture. Les agriculteurs du Tarn et du Tarn-et-Garonne ont en effet annoncé qu'ils « bloqueraient » dès lundi matin l'entrée au site, située non loin de la petite ville de Lisle-sur-Tarn.

Mettre fin à une zone de non-droit

« Il n'est pas question d'affrontement avec les zadistes », a toutefois déclaré Roland Legrand, président des Jeunes agriculteurs du Tarn. « Nous voulons faire pression sur l'Etat et mettre fin à une zone de non droit », a-t-il ajouté. Joint par téléphone, un zadiste a dénoncé une « séquestration » et assure que les « agriculteurs agissent sous couvert des gendarmes ». Le Conseil général se réunit vendredi pour arbitrer entre deux solutions privilégiées par les experts - une version allégée du barrage ou trois petites retenues latérales. Pour les zadistes, la réunion de vendredi « est une vaste mascarade pour gagner du temps avant les élections (départementales des 22 et 29 mars). Aucune décision ne sera prise et ils vont refiler le bébé à la prochaine équipe ».

2 commentaires:

  1. Faut-il en rire ?
    Madame la maire de l’Ile sur Tarn est très en colère pour ses agriculteurs Tarnais qui ne peuvent rentrer sur leurs terres.
    Faut-ils les indemniser ses « pauvres » Qui sont dans l’impossibilité, avec leurs quatre roues motrices de rentrée sur leur terre comme tous les autres en Midi-Pyrénées vue la météo très pluvieuse dont toutes les chaines d’informations nous parlent de …PRUDENCE !.
    C’est pour cela que les agriculteurs de l’Aveyron vont pouvoir avec leurs quatre roues motrices rouler sur le bitume et venir occuper les routes du Tarn.
    La preuve encore qu’en 2015 on est tous Charlie…
    Mais certains…Bêtes et disciplinés, sont dans l’impossibilité de débattre ce sujet, à quelques jour des élections régional en France.
    A suivre avec toutes conséquences des pros barrage, et des…sauvons les zones humides et soyons même en France et pas seulement dans des discours à l’étranger !

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  2. Je pensais que les milices avaient disparu depuis la dernière guerre!! Mais à Sivens, on a vu des miliciens en tee shirt noir, marqué, "anti peluts" (anti parasites!!!!!!) et aussi des agriculteurs qui bloquent des routes et menacent ceux qui ne sont pas d'accord avec eux pour le barrage, tout cela sous le regard des gendarmes......
    Le climat change et nous sommes à un tournant décisif, alors.....
    Notre société et nos politiques doivent évoluer.
    Il est plus que temps de nous désintoxiquer de la culture du GIGANTISME qui appauvrit tout et qui coûte très cher à l'environnement et à nos collectivités! Pensons à laisser une terre à nos enfants où les arbres et les oiseaux seront toujours là et où nous trouverons toujours des produits bons à manger!
    Il est possible de faire petit et mieux tout en soutenant le développement de l'agriculture, principale source de valeur de nos territoires ruraux.

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