mardi 3 février 2015

Agriculture monde du ...



Village agricole.

Où se trouve ce bon vieux temps, où la circulation était plus attentive aux problèmes ruraux avec le passage de troupeau sur la voie publique. C’était juste quelques bouses de vaches ou crottes de chèvres sur leur passage selon les régions, avec une certaine patience de l’automobiliste pour laisser passer  ce monde d’hier.


Aujourd’hui  dans le monde des quatre roues motrices, on trouve des écritures en Français basique, sur des arbres, sur des panneaux de signalisation, une certaine dégradation gratuite faite de nuit bien sûr ! La preuve d’une certaine franchise, du mécontentement des idées de l’autre, le pouvoir de puissance du (moi, je travaille !)… cela me donne le « sourire », comme le mal de dents qui ne se voit pas pour l’autre en face de vous. 

Sivens : les milices pro-barrage agissent dans l’impunité alors que l’expulsion de la Zad se dessine

 

    Sur ce comportement récurrent des milices et de la gendarmerie, les syndicats d’agriculteurs pro-barrage ne disent mot, ou plutôt avertissent comme toujours que si le projet ne se fait pas et la ZAD n’est pas évacuée, ils ne seront pas en mesure de retenir des velléités violentes de certains agriculteurs et déplorent que l’Etat n’intervienne pas plus rapidement. S’ils n’appuient pas ouvertement ces comportements, ils ne les remettent en cause à aucun moment et nous avons pu observer une certaine bienveillance de la part des responsables agricoles sur de telles actions d’intimidation



3 commentaires:

  1. Malgré des tentatives de médiations, les tensions entre pro et anti barrage se cristallisent à Sivens. Un élu a vu sa voiture saccagée dimanche et hier le tribunal d'instance d'Albi a renvoyé l'examen d'expulsion des zadistes.

    Après les tensions et les violences autour du site du barrage de Sivens, le temps de la médiation ? L'avenir le dira mais au lendemain de nouvelles confrontations entre pro et anti barrage, une rencontre entre la maire de Lisle-sur-Tarn et le collectif «Tant qu'il y aura des bouilles» a eu lieu hier matin. Une autre rencontre est prévue en fin de semaine entre une délégation de zadistes et la préfecture.

    Sur le plan technique, il faudra attendre la décision du conseil général en mars pour connaître le projet alternatif choisi pour se substituer au barrage de Sivens. En attendant, c'est l'occupation du site de Sivens par les zadistes qui suscite depuis plusieurs semaines de vives tensions dans le secteur. Des partisans du barrage ont tenté plusieurs actions pour les déloger ou les intimider. De la violence verbale sur les sites internet, on est passé à une violence plus physique.

    La dernière en date s'est déroulée dimanche. Plusieurs pro barrage ont bloqué les accès à la ZAD (zone à défendre) où devaient se tenir des réunions et des animations. Les forces de gendarmerie étaient aussi sur les lieux afin d'éviter toute confrontation.

    Les «pro barrage» ont décidé d'utiliser les mêmes procédés que les zadistes avec vérification des véhicules et prise de photographies. La confrontation s'est poursuivie jusqu'à Gaillac avec la présence en ville de plusieurs «pro barrage» armés de manches de pioche, alors que des opposants devaient se réunir dans un immeuble. Une présence confirmée par le maire de la petite commune de Saint-Amancet dont le véhicule a été saccagé (lire ci-contre).

    Cette situation peut-elle perdurer sans risque d'une nouvelle tragédie ? Sûrement pas.

    La réunion en mairie de Lisle entre Maryline Lherm et le collectif des Bouilles, ce lundi matin était une première. Chaque camp dit souhaiter l'arrêt des violences mais chacun reste sur ses positions. La maire de Lisle demande à l'État de prendre ses responsabilités pour l'évacuation du site. Le collectif des Bouilles indique de son côté qu'il ne peut prendre une telle décision. La réunion avec la préfecture sera peut-être l'amorce d'un compromis afin d'éviter que les éléments les plus radicaux, de part et d'autre, ne prennent le dessus.
    Le maire menacé et insulté

    Patrick Rossignol est maire de Saint-Amancet, dans le sud du Tarn. Agriculteur, membre de la FNSEA et producteur de maïs, il est contre le projet de Sivens. «J'ai estimé qu'il y avait des éléments comme le coût du projet ou sa situation géographique qui n'allaient pas. Il y a des violences qu'on ne peut admettre et les agriculteurs ont d'autres projets à défendre.»

    Dimanche, alors qu'il se rendait sur le site de Sivens, il a été insulté et menacé par les partisans au barrage. À Gaillac, son véhicule a été saccagé. «J'ai vu au moins 4 personnes armées de manche de pioche en pleine ville. C'est inquiétant. Je suis allé porter plainte à la gendarmerie et ils étaient encore là à ma sortie.»

    L'expulsion des zadistes renvoyée. Samedi matin, les occupants de la ZAD ont reçu un avis d'expulsion de la métairie qu'ils occupent depuis plusieurs mois. L'affaire était hier après-midi devant le tribunal d'instance d'Albi. Le représentant des zadistes a fait valoir l'incapacité en si peu de temps d'organiser sa défense et demandé dans la foulée le renvoi de l'affaire. Une demande accordée par la présidente, fixant au11 février à 14 heures, une nouvelle audience.
    P.G.


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  2. Pourquoi, accuse-t-on toujours les mêmes et l'impunité est-elle toujours pour les autres (barre de fer, milices...)????
    Où est le bon sens???
    Le monde, change, le climat change... L'industrialisation à outrance détruit tout et nous avec!
    Il est temps de changer et d'adapter nos méthodes agricoles, certains l'ont compris et d'autres, s’entêtant, non!!!!! Et ceux qui veulent continuer à percevoir des aides européennes, ne sont pas ceux qui en ont le plus besoin!!!!
    Dimanche, c'était, LA JOURNEE MONDIALE DES ZONES HUMIDES.....
    Cherchez l'erreur à Sivens !!!

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  3. Il faudrait d'abord que la puissance publique respecte les lois.... avant de s'occuper de savoir si les zadistes sont dans l'illégalité. Jusqu'à présent la puissance publique n'a pas montré l'exemple. Dans les situations où le pouvoir n'est plus légitime, l'opposant devient un résistant.

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