
LE SCAN POLITIQUE - Colette Capdevielle s'agace que le débat sur le
travail dominical soit «très parisien». La députée PS est favorable à
l'ouverture des magasins le dimanche au nom de la liberté à organiser sa
vie comme chacun l'entend.
Votée samedi soir, les débats sur l'extension du travail du dimanche
ont agité les rangs du Parti socialiste pendant de longues heures à
l'Assemblée nationale. Des échanges au cours desquels la députée Colette
Capdevielle (Pyrénées-Atlantiques) s'est illustrée par un coup de
gueule repéré par
La Chaîne parlementaire.
«Je
suis un petit peu fatiguée que l'on vienne me dire aujourd'hui ce que
doit être mon dimanche», a lancé l'élue, favorable à la
loi Macron.
«On
va bientôt me dire et m'écrire dans des amendements ce que doit être
mon lundi, mon mardi, et qu'en est-il de mon mercredi après-midi? Et de mon jeudi matin? Que faut-il que je fasse?»
«Ces provinciaux et ces ploucs de province, eux, ils vont dans les jardineries»
Mais ce sont surtout les discussions sur
la création de «zones touristiques internationales» dans la capitale qui ont inspiré
Colette Capdevielle. «Je suis un petit peu fatiguée que l'on vienne me dire (...) dans ce débat très germanopratin, très parisien,
qu'aller au marché - bio, bien sûr - le dimanche, c'est tout à fait convenable,
qu'aller au restaurant et au musée, c'est très bien ; on va même nous
proposer et nous dire que ce serait formidable d'ouvrir les
bibliothèques.
Par contre, ces provinciaux et ces ploucs de
province, eux, ils vont dans les jardineries et les supermarchés, et ce
ne serait pas bien. Franchement, je le dis, j'en ai assez, véritablement assez d'entendre cela», a dit la députée.
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