lundi 16 février 2015

Ploucs de province...


Colette Capdevielle, député PS des Pyrénées-AtlantiquesLE SCAN POLITIQUE - Colette Capdevielle s'agace que le débat sur le travail dominical soit «très parisien». La députée PS est favorable à l'ouverture des magasins le dimanche au nom de la liberté à organiser sa vie comme chacun l'entend.

Votée samedi soir, les débats sur l'extension du travail du dimanche ont agité les rangs du Parti socialiste pendant de longues heures à l'Assemblée nationale. Des échanges au cours desquels la députée Colette Capdevielle (Pyrénées-Atlantiques) s'est illustrée par un coup de gueule repéré par La Chaîne parlementaire.
«Je suis un petit peu fatiguée que l'on vienne me dire aujourd'hui ce que doit être mon dimanche», a lancé l'élue, favorable à la loi Macron. «On va bientôt me dire et m'écrire dans des amendements ce que doit être mon lundi, mon mardi, et qu'en est-il de mon mercredi après-midi? Et de mon jeudi matin? Que faut-il que je fasse?»

«Ces provinciaux et ces ploucs de province, eux, ils vont dans les jardineries»

Mais ce sont surtout les discussions sur la création de «zones touristiques internationales» dans la capitale qui ont inspiré Colette Capdevielle. «Je suis un petit peu fatiguée que l'on vienne me dire (...) dans ce débat très germanopratin, très parisien, qu'aller au marché - bio, bien sûr - le dimanche, c'est tout à fait convenable, qu'aller au restaurant et au musée, c'est très bien ; on va même nous proposer et nous dire que ce serait formidable d'ouvrir les bibliothèques. Par contre, ces provinciaux et ces ploucs de province, eux, ils vont dans les jardineries et les supermarchés, et ce ne serait pas bien. Franchement, je le dis, j'en ai assez, véritablement assez d'entendre cela», a dit la députée.

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