bouchons...Un plaisir ! d'albi .

Rien ne va plus, des lices Pompidou à l'avenue Albert-Thomas. La circulation est engluée au carrefour du boulevard Alsace-Lorraine et de l'avenue Dembourg. Même les feux clignotants sont impuissants.

Patrick Béteille, l'adjoint chargé de la circulation, pourrait broyer du noir lorsqu'il contemple la longue, très longue file de voitures scotchée sur l'avenue Albert -Thomas, engluée au carrefour de la Madeleine et pare-chocs contre pare-chocs sur le pont Neuf et les Lices. Mais son optimisme l'emporte. Quelques jours après la fermeture de la place Sainte-Cécile pour cinq mois de travaux, la ville a pris ses dispositions pour fluidifier le trafic dans la mesure du possible. Les feux clignotent, depuis, au carrefour de la Madeleine.
«Je suis allé plusieurs fois, pendant les heures de pointe, vérifier si le trafic s'écoulait un peu plus rapidement. Dans le sens sortant, des Lices vers Albert-Thomas, ça roule mieux. Dans le sens entrant, en montant vers les lices, la circulation doit absorber les véhicules de la place Sainte-Cécile. Nous avons mis en feu clignotant la rue Emile-Grand (marché couvert) car il y a moins de circulation. On a gagné quelques minutes». Pas vraiment de quoi rassurer les automobilistes qui mettent en moyenne 40 à 45 mn pour traverser la ville sur cet axe maudit.
Trop de temps dans les embouteillages et des temps d'attente interminables.C'est le plus fort qui passe, feu clignotant ou pas, voie prioritaire ou pas. C'est l'enfer au quotidien !

Le chiffre : 45mn > Trajet. C'est le temps moyen pour aller de la route de Carmaux à la gare des bus. 

Parfois plus.Les bus tentent de limiter les retards

«Notre réseau de bus possède des mécanismes de régulation et de surveillance qui permettent de pallier les difficultés ponctuelles de circulation et de maintenir ainsi les horaires dans la mesure du possible», assure-t-on à la communauté d'agglomération de l'Albigeois. À titre d'exemple, le SAEIV, Système d'Aide à l'Exploitation et à l'Information des Voyageurs, mis en service en septembre sur le réseau de l'agglomération, est une aide à l'exploitation. Depuis le poste central, les opérateurs visualisent la position des bus, leur avance ou, depuis janvier, leur retard.